Que faire en ce dimanche ? Un bouquet de fleurs à l’église !

Le préfet de Haute Garonne, M Etienne GUYOT, l’a dit clairement : « Les fidèles sont autorisés individuellement à se rendre dans les lieux de culte qui sont restés ouverts ».
Pour cela bien sur, il ne faut pas oublier son attestation, en ayant coché, dit le préfet, la ligne « Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile… »
Evidemment la limite du km peut être contraignante, mais comme il s’agit du rayon, on en déduit que l’on parle là de distance à vol d’oiseau.
Nombreux sont ceux qui se sont dit qu’ayant le droit d’aller au super marché pour y faire des courses, en attendant en file indienne pendant une demi-heure pour y entrer, ou pour acheter du pain, et depuis cette semaine, acheter des fleurs dans les jardineries (!), il était tout de même étrange que l’on ne puisse pas se rendre dans nos églises, lieu de notre Foi, temple de la Présence de Dieu …
Notre vicaire général, le père Hervé Gaignard, l’a très justement écrit ce lundi : 
« l’exercice du culte ne peut être considéré comme une chose secondaire, ni de l’ordre du privé. Il fait partie des libertés publiques et constitue un élément qui permet à une société de tenir. Il nourrit ses forces vitales. Nous ne pourrons pas indéfiniment accepter que les fidèles n’aient plus accès a ce qui les font vivre : sacrements, groupes de réflexion, de prière. L’exercice du culte n’est pas un hobby ni un loisir, ni un divertissement, ni une distraction, il irrigue la vie spirituelle, le cœur de la vie humaine. »
Ainsi prions pour nos responsables ecclésiastiques et les autorités gouvernementales afin que ce besoin vital soit entendu et pris en considération rapidement.
Pour ce dimanche donc, n’hésitons pas à nous rendre dans notre église (celles de l’Union et de Saint Jean sont ouvertes tous les jours) pour dire notre soif de retrouver la vie sacramentelle généreuse de l’Église !
Et pour cette fête de la Miséricorde, pourquoi ne pas apporter un bouquet de fleurs ou de verdure, petit ou grand, qui prolongera notre présence auprès du Seigneur ?
Et si nous sommes dans l’impossibilité matérielle de le faire, une petite branche cueillie au hasard d’un chemin, posée devant la croix de la maison dira au Seigneur la valeur de notre sacrifice…
Que le Seigneur nous bénisse, et nous donne d’être libres et vivants !
Père Jean-Baptiste
Pour aller plus loin : 
– la lettre du Préfet : accessible ici
– le texte du père Hervé GAIGNARD : cliquer