« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. Amen.» Luc 1, 46-55
Méditation du Pape François. Angélus 15 août 2015
Le Cantique de la Vierge nous fait percevoir le sens de l’existence de Marie : si la miséricorde du Seigneur est le moteur de l’histoire, alors a été « préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté ton propre Fils et mis au monde l’auteur de la vie » (Préface de l’Assomption).
Tout cela ne regarde pas seulement Marie. Les « grandes choses » faites en elle par le Tout-puissant nous touchent profondément, nous parlent de notre voyage dans la vie, nous rappellent la destination qui nous attend : la maison du Père.
Notre vie, vue à la lumière de Marie élevée au Ciel, n’est pas une errance privée de sens, mais un pèlerinage qui, même avec toutes ses incertitudes et ses souffrances, a une destination certaine : la maison de notre Père, qui nous attend avec amour. Il est beau de penser cela : que nous avons un Père qui nous attend avec amour, et que notre Mère Marie est aussi là- haut et nous attend avec amour…
Aujourd’hui, tous ensemble, nous la prions, afin que, alors que se déroule notre chemin sur cette terre, elle pose sur nous son regard de miséricorde, éclaire notre voie, nous indique la destination, et nous montre, après cet exil, Jésus le fruit béni de son sein. Et disons ensemble : Ổ clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie. Angélus 15 août 2015
Prière de Saint Bernard de Clairvaux
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, que l’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Marie, Mère du Verbe incarné, ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.