Ça y est, nous venons de passer trois semaines de confinement et sommes entrés dans la semaine Sainte, sans pouvoir participer physiquement aux messes ni recevoir l’eucharistie.
Et que de chemin, que de questionnements depuis les premières restrictions.
Tout d’abord, un sentiment d’exagération, de privation de liberté, de violation d’intimité.
Puis, l’obéissance. Faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les plus faibles.
Vient alors la découverte de la messe en communion spirituelle, en couple à l’Eglise la première semaine, puis à la maison via internet.
En quelque sorte comme une pénitence, un jeûne d’hostie pendant Carême…
Une autre façon pourtant d’affermir sa foi et de se tourner vers Dieu.
Le faire entrer chaque jour dans nos maisons, apprendre à le prier en couple ou en famille, à sentir la présence réelle de Dieu, chez nous, à tout instant, et pas uniquement le Dimanche à l’église.
Puis les beaux gestes de solidarité et de service qui se mettent progressivement en place, dans nos maison, entre voisins, dans les familles, les relations de travail, et même vers ceux que nous ne connaissons pas, comme les personnes confinées dans les Epadhs ou dans les prisons, par l’action ou la prière.
J’espère savoir à l’avenir conserver comme une flamme dans mon âme tous ces enseignements qui m’ont été donnés, savoir faire perdurer et rayonner autour de moi ce que que j’ai trouvé de plus beau, au nom de Dieu, et apprécier encore plus à l’avenir le bonheur qui m’est offert en chaque sacrement et plus particulièrement en l’eucharistie.
« Seigneur,
Reçois dans ton amour infini les défunts qui n’ont pas pu être accompagnés par leurs proches,
Apporte la paix à leur familles et leurs amis,
Bénis ceux qui soignent les malades, ceux qui contribuent à nos besoins quotidiens, nos dirigeants politiques et économiques, les religieux et les laïcs qui prient en ton nom, et donne moi à nouveau ton corps et de ton sang pour me laver de mes péchés. »
Alain